Pour les patients et les patientes qui souffrent de calvitie et qui souhaitent retrouver une chevelure dense et à l’aspect naturel, une des meilleures solutions consiste à recourir à une greffe de cheveux.
Cette opération de chirurgie esthétique est aujourd’hui largement pratiquée à travers le monde, et peut donner des résultats stupéfiants.
Mais quel est le bon moment pour recourir à cette intervention ?
L'évolution de la perte de cheveux est un processus souvent graduel et peut varier considérablement d'une personne à l'autre. Pour la plupart, la perte de cheveux commence de manière subtile, avec un amincissement progressif des cheveux sur le cuir chevelu. Au fil du temps, cette perte peut s'aggraver, évoluant vers des stades plus avancés de la calvitie. Les hommes peuvent observer une récession de la ligne frontale des cheveux, suivie de la formation d'une couronne chauve à l'arrière de la tête, conformément à l'échelle de calvitie de Norwood-Hamilton. Les femmes, quant à elles, peuvent connaître une amincissement diffus des cheveux selon l'échelle de Ludwig. L'évolution de la perte de cheveux peut être influencée par divers facteurs, notamment la génétique, le vieillissement, les déséquilibres hormonaux, le stress et d'autres conditions médicales. Cependant, il est important de noter que, quelle que soit la manière dont la perte de cheveux progresse, il existe aujourd'hui des solutions efficaces, notamment la greffe de cheveux, qui peuvent aider à restaurer une chevelure pleine et naturelle.
La chute capillaire peut être causée par de nombreux facteurs : généralement la calvitie est héréditaire, mais elle peut également se produire à cause d’un dérèglement hormonal ou encore être le résultat d’un état émotionnel négatif (stress, choc émotionnel, surmenage…).
Il faut également noter que la prise de certains médicaments, ainsi qu’une mauvaise hygiène de vie peuvent accélérer ou être à l’origine de ce phénomène.
Lors de la consultation préliminaire, le spécialiste va évaluer plusieurs critères : la densité de la chevelure, les zones dégarnies du crâne, l’état de santé du patient…
Il faut également savoir qu’il y’a un système de classification précis qui permet d’établir le degré de l’alopécie chez le patient. Il s’agit de la classification de Norwood-Hamilton (ou l’échelle de Norwood-Hamilton), un système mis en place par le Docteur Norton, qui permet d’évaluer le stade de progression de l’alopécie.
Le premier stade indique une absence de la calvitie chez le patient, tandis que le stade le plus élevé (le stade 7) indique une quasi-absence de chevelure sur l’ensemble du crâne.
Le stade de calvitie, également connu sous le nom de stade de Norwood-Hamilton pour les hommes et de stade de Ludwig pour les femmes, est un élément clé à considérer lorsqu'on envisage une greffe de cheveux. Il s'agit d'une échelle qui classe la perte de cheveux en plusieurs stades, allant de la perte minime de cheveux au stade avancé de la calvitie. Comprendre votre stade de calvitie est essentiel car il influence directement le succès et l'efficacité de la greffe de cheveux. Les personnes aux stades plus avancés de la calvitie peuvent nécessiter plus de greffons pour obtenir des résultats satisfaisants, tandis que celles aux stades plus précoces peuvent bénéficier d'une intervention plus légère. Il est donc recommandé de consulter un professionnel de la greffe de cheveux qui peut évaluer votre stade de calvitie et vous conseiller sur le traitement le plus approprié pour restaurer votre chevelure de manière naturelle et esthétique.
Concernant l’âge, il n’y pas réellement un chiffre précis à partir duquel le patient peut envisager de recourir à l’intervention. L’alopécie peut apparaître dès l’âge de 18 ans (ou même avant dans certains cas), et s’aggraver vers l’âge de 40 et 50 ans.
La majeure partie des patients qui ont recours à cette intervention ont donc un âge qui est compris entre 20 et 60 ans.
Lors de la première consultation, le spécialiste pourra déterminer si l’alopécie va évoluer ou non, et pourra proposer la meilleure solution en fonction du cas du patient.
Lorsque la calvitie est très importante, le patient pourra refaire une deuxième greffe après une année, et ce afin de combler à nouveau la zone dégarnie du crâne.
Il faut tout de même savoir que même si le patient a été amené à refaire une greffe capillaire après une première intervention, la deuxième greffe sera plus efficace, et le patient pourra alors bénéficier d’une chevelure bien garnie de manière permanente.